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Les influences C.I.J.A

27 juin 2007

Sommet Chine - Afrique en africain

    "Plus de 40 pays africains représentés, 24 chefs d’Etat présents à Pékin, le premier Sommet Chine / Afrique qui s’est ouvert le samedi 4 novembre 2006 dans la capitale chinoise, semble-t'-il, a marqué un tournant dans les relations diplomatiques et économiques entre les deux partenaires".

   "Perceptible depuis plusieurs années, la croissance très rapide du volume des échanges de l’Afrique avec la nouvelle superpuissance mondiale que constitue

la Chine

prend désormais" un tour plus économico -géostratégique que politique... C'est la manière pour Pékin de marquer explicitement son nouveau rôle international, aux yeux de la communauté internationale, singulièrement des clins d'yeux aux puissances occidentales? C'est sa manière surtout de donner plus d’ampleur et d’emphase à une envolée des échanges qu'il se veut profiter aux deux parties. C'est l'image qu'il entend nous montrer.

 

   "Ainsi le sommet qui s’ouvre n’est que la partie émergée d’un déferlement économique et commercial qui ne fait que commencer, et qui ébranlera probablement dans les années qui viennent les équilibres géostratégiques africains."

   La question qu'il faut se poser alors c'est de savoir dans quels sens tout ceci ira, pour Nous africains, considérant hautement et sensiblement les générations futures.

   "Il est un peu tôt pour dire si les peuples d’Afrique en profiteront".

   Justement, c'est le moment opportun et indiqué pour y penser jusques dans les profondeurs inimaginables, pour être prévoyants, responsables des legs que nous laissons. Nous nous devons, parce que réceptacles du présent, de Nous projetter dans un long terme raisonnable et oser inscrire nos actions, nos projets, nos ambitions... dans la trajectoire de gestion optimalisante, rationnalisante et responsable des richesses et des ressources de notre continent.

   "Mais on peut déjà affirmer que dans le grand Monopoly planétaire, les cartes sont actuellement brassées..."

    C'est trop léger que de se laisser convaincre trop simplement. Nous sommes tenus de nous manifester, s'il le faut tonu brouhaha, avec dignité et représentativité sur l'échiquier des décisions mondiales, sans quoi Nous sommes toujours bons pour subir éternellement, avec notre descendance: c'est ce qui est pire dans tout cela. Qu'en est-ce-que l'Afrique sortira de cette sombre dépendance que nous avons héritée? Devons-nous, à notre tour, transmettre la même chose ou pire?

    "

La Chine

investit l’Afrique, mais garde plus de décence, jusque là, dans l’exploitation de ses ressources : les entreprises chinoises raflent certes les appels d’offre du bâtiment et des travaux publics, mais c’est tout simplement qu’elles proposent des prix moins élevés, pour des prestations de même qualité, réalisées en temps records."

    Penser qu'il y a de la descence dans l'exploitation de nos ressources africaines, c'est mal comprendre ce qui se passe au grand dam des africains. Oui! il s'agit plutôt de la descence d'une grande ogresse économico-énergétique qui nous pille nos ressources. Quand on sait que la principale force de l'Afrique réside dans celles-ci et les voir s'envoler vers d'autres cieux, Vous voulez que je pense quoi ? C'est normal ou intelligent ?

   "La coopération gagnant-gagnant : des prestations de qualité réalisées en Afrique pour des prix bien inférieurs à ceux que pratiquent les entreprises européennes, sans volonté d’ingérence dans les affaires politiques africaines, en laissant aux Etats leur pleine souveraineté... Comment le succès ne serait-il pas au rendez-vous !" 

     Penser qu'il s'agit d'une coopération gagnant-gagnant, j'en doute.

La Chine

n'offre ni ne vend ses technologies de pointe. Or c'est ce dont l'Afrique a vitalement besoin pour mieux se positionner.

Résumer également les besoins de l'Afrique en terme d'argent, c'est également sous estimer les forces et les capacités des africains à pouvoir réaliser les différences. L'argent figure et doit figurer loin dans l'échelle des besoins des africains: nos priorités sont de mettre fin aux conflits qui nous assaillent, d'asseoir des institutions fiables et responsables, de combattre les maux qui gangrènent nos sociétés et nos institutions - la corruptiondes administrations démocratiques, des  compétences viables et performantes, des constitutions valorisant l'Homme,

la Société

, les Valeurs..., des politiques et des stratégies de préservation et de protection de notre écosystème et de notre environnement, des économies dynamiques et réactrices s'adaptant à toutes les réalités, 

   "Au début de l’année, le ministre des Affaires étrangères Li Zhaoxing est passé au Cap-Vert, au Sénégal, au Mali, au Liberia, au Nigeria et en Libye. A Monrovia, il s’est payé le luxe d’offrir, en pleine zone d’influence américaine, 25 millions de dollars pour la reconstruction du pays saigné par une longue guerre civile... En avril, le président Hu Jintao a rendu une visite officielle au Maroc, au Nigeria et au Kenya. A Lagos, en échange de plusieurs licences d’exploitation pétrolière, il a offert 4 milliards de dollars pour améliorer les infrastructures. A Nairobi, il a obtenu des droits d’exploitation pétrolière dans l’océan Indien, et apporté 7,5 millions de dollars d’aide et de prêts pour la lutte contre la malaria, pour le développement de la riziculture et la construction d’un grand stade. En juin, le premier ministre Wen Jiabao a accompli une grande tournée en Egypte, au Ghana, au Congo Brazzaville, en Angola, en Afrique du Sud et en Tanzanie. En Angola, c’est sans surprise le pétrole qui l’intéressait principalement..." 

    Il ny a plus anguille sous roche quand on les actions chinoises un peu partout en Afrique: soit c'est pour narguer l'administration américaine, soit c'est contre quelques liasses de millards de $ pour s'accaparer de juteux contrats et avantages. Dans tout cela, il serait assez intéressant de savoir et de connaître le poids et la nature des retombées au niveau africain ! ! !

Il n'intéresse la Chine que les coins malheureux mais riches d'Afrique.

   "Les médias occidentaux ont beau jeu de dénoncer le fait que les investisseurs chinois soient peu regardants sur la nature des régimes politiques que leurs financements peuvent contribuer à soutenir(...)"

     Je suis choqué que les investisseurs chinois soient peu regardants sur la nature des régimes politiques africains, quand on sait que nos pays africains, pour la plus grande majorité, occupent le bas de l'échelle valeur de la corruption. Vous pensez que c'est ainsi qu' on aide un frère, en l'encourageant dans la déroute. Il ne s'agit pas de faire de l'ingérence; il s'agit plutôt de sensibiliser aux pratiques salvatrices et économiquement avantageuses pour des générations.

    Les puissances occidentales, notamment l'Europe, certes ont leurs parts de responsabilité. A présent du moment  que nous sommes conscients de ce constat, cela veut bien dire que nous avons plus ou moins de la visibilité et des ambitions à faire valoir.

     Prenons alors nos responsabilités et assumons-nous. Il n'est plus question que nous soyons les théâtres des ignobles laideurs, que nous nous laissons déposséder de nos richesses, de nos forces. Les Politiques y ont la plus grande part de responsabilités.

 

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